دراسة استقصائية حول استعمال النباتات الطبية لعلاج مرض اليرقان: بولاية الوادي

Abstract

Les plantes médicinales constituent l'une des ressources naturelles les plus précieuses, suscitant un grand intérêt dans les domaines de la médecine, de la santé publique et de la cosmétique, en raison des composés actifs qu'elles contiennent, contribuant à la prévention et au traitement des maladies. Partant de l'importance de ces ressources dans les pratiques traditionnelles, cette étude exploratoire vise à documenter et identifier les principales plantes médicinales traditionnellement utilisées pour le traitement de l’ictère dans la wilaya d’El Oued – Algérie. Cette étude s’est appuyée sur un questionnaire de terrain distribué à un échantillon de 222 habitants de la région. Les résultats ont montré qu’un certain nombre de plantes sont utilisées de manière notable dans le traitement de l’ictère. Les plantes appartenant à la famille des Asteraceae sont les plus couramment citées pour leur usage dans les traitements à base de plantes contre cette maladie, suivies par celles de la famille des Zingiberaceae, selon les réponses des participants. Les données ont révélé que Artemisia herba-alba (armoise blanche) est la plante la plus utilisée, mentionnée 26 fois par les participants (24 %). Elle est suivie par Curcuma longa (curcuma) avec 22 mentions (21 %), Phyllanthus emblica (amla) avec 14 mentions (13 %), Cynara scolymus (artichaut) avec 12 mentions (11 %). Il s’est avéré que la grande majorité de la population utilise les plantes médicinales sous leur forme sèche à un taux de 71 %, les feuilles étant la partie la plus utilisée à 38 %. La méthode de préparation la plus courante était l’infusion, avec un taux de 39 %. Le taux de satisfaction quant à l’efficacité de ces plantes a atteint 48 % parmi les personnes interrogées, ce qui reflète la confiance de la communauté dans leur efficacité. On pense que ces plantes médicinales aident à soulager l’ictère en soutenant et en stimulant les fonctions hépatiques, grâce aux métabolites secondaires qui contribuent à améliorer l’état de santé du patient.