El-Quari'e Journal of Literary, Critical and Linguistic Studies القارئ للدراسات الأدبية والنقدية واللغوية
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Browsing El-Quari'e Journal of Literary, Critical and Linguistic Studies القارئ للدراسات الأدبية والنقدية واللغوية by Author "Amira, Souames"
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Item Fracture Linguistique Et Complexité Identitaire Dans Je Ne Parle Pas La Langue De Mon Père De Leila Sebbar(جامعة الوادي - University of Eloued, 2023-03-31) Amira, SouamesRésumé Dans l’œuvre de Leila Sebbar Je ne parle pas la langue de mon père » sous la facture de la littérature beure, se reflètent le goût et le caractère singulier de l’écrivaine qui, arrache la littérature à son propre terrain pour la mettre à l’épreuve de l’être et de la rechercher d’un « soi ». Née d’un père algérien et d’une mère française, dans une Algérie coloniale où elle a grandi jusqu’à dix-huit ans avant de venir s’établir en France, en 1962 ; cette écrivaine se trouve déchirée et écartelée entre les deux rives de la Méditerranée : l’Algérie et la France, deux pays dont l’histoire demeure commune. Nous tenterons à travers cet article d’expliquer comment la fiction complète l’œuvre de Leila Sebbar. Du coup, la forme particulière Je ne parle pas la langue de mon père propose l’approche la plus intéressante à la question des rapports entre la langue et l’être, en particulier en ce qui concerne la transformation de l’élément psychologique au domaine de l’écriture. Leila Sebbar expose la liaison entre l’Algérie et la France, les conflits identitaires et linguistiques qui semblent s’identifier d’ores et déjà à travers le titre. Ce qu’il faut y reconnaître, c’est plutôt une zone de partage, trouble et ambiguë, de la langue du père et l’acte d’écrire sont reliées l’une à l’autre par leur désir d’entendre l’inaudible. Si Leila Sebbar a fini par trouver une solution au problème de l’identité, c’est grâce, donc, à l’acte d’écrire et au pouvoir de la littérature. Enfin, pour sortir de toutes ces apories identitaires dont souffre les personnages de notre auteure, il n’y a que l’écriture comme échappatoire à cette crise identitaire d’un « je » en quête de son intégrité initiale.