La culture d’entreprise dans les entreprises africaines

Abstract

Nous sommes dans une période de crise de civilisation qui est le résultat d’une crise de culture. Que faire, quand des solutions technologiques, économiques et structurelles deviennent incapables de faire sortir les entreprises de la crise ? On recherche alors d’autres solutions : « la culture, c’est ce qui reste quand on a tout essayé » ; Elle apparait, à la fois, comme un facteur explicatif des dysfonctionnements et comme un stimulus de productivité à mobiliser aussitôt par l’entreprise. Cette culture aura tendance à devenir de plus en plus cohérente jusqu’à exercer « une véritable emprise » sur les individus. L’organisation est alors marquée par une culture forte, ce qui est peut-être un atout : grande cohérence des comportements des membres, implication du personnel, degré élevé de coopération, etc. Mais, elle peut aussi engendrer des rigidités, réduisant la capacité d’adaptation à son environnement. Le caractère universel de la culture, diverse en ses incarnations dans le temps et dans l’espace, en fait le patrimoine de tous les hommes donc des peuples d’Afrique. Une question qui revient constamment c’est de savoir si l’Afrique a une culture propre et à quoi peut servir celle-ci. Celle-ci rencontre de grandes difficultés d’adaptation. Y a-t-il une incompatibilité entre la culture africaine et la gestion d’entreprise, ou faut-il trouver un mode de management spécifique ?