Etude sur les bioaggrissor de culture notamment les rongeurs dans la region du souf

Abstract

La contribution à l’inventaire des rongeurs dans trois stations d’étude de la région du Souf, s’est réalisée sur la base de la méthode d’échantillonnage directe à partir d’un piégeage aléatoire. Au vu des résultats, il apparaît que le piégeage aléatoire au cours de la présente étude allant, de janvier 2014 à avril 2014, a permis la capture de 17 individus de rongeurs appartenant à la famille Muridae (Murinae et Gerbillinae). Les individus capturés se repartissent entre deux espèces dont M. musculus et G. gerbillus. Le sexe ratio des rongeurs montre que le nombre de mâles capturés, s’avère supérieur à celui des femelles chez G. gerbillus. La tendance est à l’inverse pour M. musculus. Les espèces les plus capturées par nombre d’individus, sont M. musculus (Fc ~ 80%) et G. gerbillus (Fc ~ 20%). Un effort de piégeage de 140 nuits-pièges, a permis la capture de 17 individu dans les trois stations, avec utilisions de 200 pièges (BTS, tapette et piège collant). La région du Souf, est considérée comme faiblement diversifiée en espèces de rongeurs (H’ =0,67 bits, H’ max = 1 bits), néanmoins, il y a une régularité entre les espèces recensées par rapport au nombre d’individus peuplant les stations étudiées (E ~ 0,7). La plupart des rongeurs échantillonnés appartiennent à la classe d’âges sub-adulte et adulte. Perspectives : Certes, les rongeurs constituent un maillon important dans les différents réseaux trophiques. Ils sont considérés comme proies de grande importance pour de nombreux prédateurs, notamment les rapaces. A cet effet, il est intéressant de voir l’importance et l’impact des prédateurs sur les différentes espèces de rongeurs dans les régions sahariennes. Cette étude doit être complétée par la méthode d’échantillonnage indirecte notamment l’analyse des pelotes de rejection chez les rapaces surtout les rapaces nocturne lorsque cette méthode est une complémentaire a la méthode de piégeage aléatoire. Il serait intéressant, d’associer à la biométrie la technique de cytocariologie ou ce qu’on appelle le barconding pour avoir des codifications spécifiques pour toutes les espèces de rongeurs notamment, les jumelles, et amender le tout par un guide de traces. Il serait souhaitable également d’approfondir les connaissances sur le comportement alimentaire des prédateurs vis-à-vis des rongeurs tout en augmentant, les types d’espèces de prédateurs, et surtout le nombre de relevés et de stations, afin d’aboutir à une plus large estimation.