Contribution à l'étude morphologique du lézard Acanthodactylus Scutellatus (AUDOUIN,1809) dans deux régions d'Algérie : Adrar et El-Oued.

Abstract

Bénéficiant de paramètres climatiques favorables aux reptiles, les milieux arides représentent un laboratoire et un observatoire idéal de la faune reptilienne, essentiellement les lézards. Ces derniers jouent un rôle prépondérant dans l’équilibre des écosystèmes et le maintien de la diversité biologique dans les milieux arides.

Le genre Acanthodactylus, est celui qui caractérise le mieux les populations de lézards du paléarctique occidental et saharienne, on retrouve quelques Espagne et en Asie. Mais c’est surtout en Afrique du Nord où on rencontre le plus gros des effectifs. Ce genre a la particularité d’avoir un taux de polymorphisme très important il scindé en quatre complexe d’espèce (A. , A. pardalis, A. boskianus et A scutellatus). Cette diversité est associée à une variabilité morphologique importante au sein des populations.

C'est dans cette optique que s'inscrit la présente étude qui porte sur la variabilité phénotypique des caractères morphologiques externes, de trois populations de lézard du genre Acanthodactylus appartenant au complexe A. scutellatus. Nos échantillons, ont couvert deux différentes stations situées au Sahara algérien : Adrar et El Oued ; soit un effort de collecte de N = 108 spécimens dont 48 femelles et 60 mâles. Nous avons pris en compte 04 caractères morphologiques scalamétriques qui ont été joignis à 30 caractères morphologiques. Il ressort des résultats que les caractères d’écailleurs chez les Acanthodactyles ne présentent pas un effet sur le dimorphisme sexuel. En revanche nous avons mis en évidence que 08 des 30 caractères analysés sont discriminants et permettent par leur combinaison de caractériser la population d’Adrar.